Du 19 au 21 novembre s’est tenu le Salon des Maires et des Collectivités Locales 2019, à Paris, Porte de Versailles. Nous avons visité ce salon, et s’il y a bien une tendance à retenir, c’est la suivante : « Transition Énergétique et Écologique ».
Cette tendance, qui s’inscrit logiquement dans le thème global du salon—Villes et Territoires durables, horizon 2030—, reflète bien un sujet majeur de préoccupation, à retenir pour les villes françaises en 2019, et au-delà. Le projet de Territoire Intelligent (Smart City) d’Angers Loire Métropole (ALM), attribué la semaine d’avant à un consortium mené par ENGIE, en est d’ailleurs emblématique : les objectifs affichés par ALM sont notamment d’ « accélérer la transition écologique du territoire » et permettre « d’importantes économies d’énergie » au travers de la mise en œuvre d’une plateforme d’hypervision de la ville. En deux mots, un territoire plus durable, grâce à une plateforme connectée aux infrastructures urbaines « intelligentes ».
Le sujet de la transition énergétique et écologique s’invite bien évidemment au cœur des stratégies des villes du fait de l’urgence climatique — comme l’ont encore montré les tragiques évènements climatiques extrêmes, qui se sont reproduits dans quart Sud-Est de la France. Ce sujet, bien qu’essentiel, n’est pas seul qui, nous semble-t-il, devrait occuper les esprits.
Dans une perspective d’impact ESG plus large des villes et territoires, nous avons ainsi développé notre propre solution de notation d’Impact des villes, qui comprend 11 domaines d’impact spécifiques. Dans ces domaines se retrouvent ceux aujourd’hui au centre des préoccupations, et qui concernent l’Énergie et Environnement, ainsi que la dimension de « Connectivité » de la ville (Communications, Infrastructures « Intelligentes », etc.), mais aussi d’autres dimensions essentielles à nos yeux pour mesurer l’impact ESG d’un territoire : Éducation, Gouvernance, Sécurité, ou encore Santé, à titre d’exemple.
Les zones urbaines, rappelons-le, regrouperont d’ici 2050 près de 70% de la population mondiale, d’après l’OCDE, alors que seulement 34% y vivaient en 1960. L’avenir de l’humanité est donc forcément entre les mains des villes, qui sont aujourd’hui les principales sources de pollution et les zones les plus à risque, mais qui constituent aussi et surtout, avec leurs éco-citoyens en devenir, notre plus grand levier pour accélérer la transition durable des sociétés humaines—et sans doute notre seul espoir.